Le nombre de détecteurs est fonction de la surface à surveiller mais aussi de la configuration des pièces dans le logement. Ceci est un sujet complexe car tout dépend de la hauteur du bâtiment, du nombre de logement par étage, de la longueur des couloirs… Quoi qu’il en soit, on peut estimer qu’un minimum de deux détecteurs de fumée est acceptable par habitat individuel (environ 100 m2).
Dans tous les cas, l’implantation des détecteurs sera fonction du passage obligé des fumées. On peut estimer que les couloirs de circulation et la salle de séjour située au rez- de- chaussé sont un bon compromis pour piéger rapidement les fumées. Ne pas oublier que les fumées ont tendance à monter et que les paliers de cage d’escalier et autre mezzanines sont des points hauts particulièrement sensibles au refuge des fumées.
Il faut noter cependant qu’un certain nombre d’éléments peuvent générer des déclenchements intempestifs :
– la position des détecteurs est aussi très importante. Les mouvements d’air (vasistas ),
– les zones de courant d’air (entre deux portes dans une circulation), les emplacements où les fumées sont souvent émises (dans les cuisines, proche des plans de cuissons, près des cheminées), à proximité des sources de chaleurs (lampes, halogène, radiateur…) peuvent être des sources de déclenchements intempestifs.
Pour conserver une très grande rapidité de détection, il faut être vigilant aussi sur l’emplacement des détecteurs : la forme des plafonds, la distance entre les détecteurs et les murs, les zones où la chaleur est stockée en partie haute ou entre retombé de poutre d’une hauteur relativement importante (minimum 0,50 mètres), au-dessus des mobiliers d’une certaine hauteur (armoires, buffet).