L’efficacité d’un détecteur de fumée ne repose pas uniquement sur sa performance mais aussi sur sa position dans votre logement. L’air chaud étant plus léger que l’air froid, les fumées s’élèvent naturellement. La règle de base est donc d’installer les détecteurs au plafond et non pas sur un mur. Si votre logement dispose d’un étage, il est conseillé de placer un détecteur en haut de la cage d’escalier qui fait office de conduit naturel de cheminée.
Plutôt que de poser un détecteur de fumée par chambre, il vaut mieux en installer un dans le couloir qui mène aux chambres. L’objectif est que l’alarme se déclenche le plus tôt possible, avant même que les fumées n’entrent dans la chambre.
Bien qu’il soit tentant d’installer des détecteurs de fumée dans les pièces sensibles telles que la cuisine, le cellier et le garage, évitez de céder à cette tentation. En effet, ces pièces sont souvent trop ventilées et soumises à des variations thermiques trop importantes.
De manière générale, les DAAF doivent être installés au minimum à 3 mètres des néons, des bouches d’aération (VMC), des zones humides (douche) ou chaudes (cheminée, poêle à bois, hotte, chauffe-eau).
Les détecteurs de fumée ne détectent que les fumées d’incendie. Si vous désirez étendre la protection de votre logement à d’autres menaces telles que le monoxyde de carbone ou les fuites de gaz, il est nécessaire de vous équiper en complément avec des détecteurs adaptés.